Un ange dans le ciel

C'est le coeur lourd et chargé de tristesse que Maril alla pourfendre les trolls, nains, elfes et autres ennemis de notre chère Albion. Au centre du champs de bataille, son épée teinte du sang de toutes ces crétaures mortes qui l'encerclaient, elle leva les yeux au ciel de désespoir. Un cri retentissant jailli de ses poumons qui perca l'horizon : "Alanya! Pourquoi as tu quitté les tiens?!". Ne recevant aucune réponse sinon l'écho de sa propre voix, la Paladine au coeur lourd reparti, les larmes coulant sur ses joues écarlates du sang de ses ennemis.
Soudain, entendant les fracas des armes, elle se réveilla de sa torpeur et chargea la vile troupe elfique qui assaillait la fortification royale. Elle affrontait la mort avec effront, taillant dans les chaires ennemis, fracassant des crânes de son bouclier. Plus rien ne l'arrêtait. Maintes fois blessée, les genoux à terre, elle se relevait, tuant encore et encore. A bout de souffle, un genoux à terre, elle renonca à défendre son royaume. Les ennemis étaient trop nombreux. Le remord, une fois encore, pénétra son âme. Maril se releva et de son cri de guerre "Yahaaaaaaaa!" chargea les assaillants. A la limite de l'épuisement, le corps transpercé de flèches et tailladé par les lames perfides, elle vacilla. La flamme de vie qui autrefois l'animait quittait son autel. Les trois derniers assaillants, un sourire malsain aux lèvres tirèrent leurs dagues empoisonnées de leur fourreau et se jetèrent alors sur la Paladine abattue.
Une lame s'enfonca entre ses côtes. Maril était perdue à jamais. Dans un dernier souffle de vie, une larme coula encore sur ses joues cette fois blanchies par la mort rampante.
Mais.. que se passait il? Les Dieux semblaient eux mêmes semblaient s'opposer au sinistre destin de la Paladine! Celle-ci se releva, guérie de ses blessures! "Pour Albion!" C'est dans une fureur inégalée jusqu'à lors que la Paladine attrapa un de ses assaillant par la cape alors qu'il tentait d'échapper à son courrou ! Celui si se retrouva empalé aussi subitement qu'il avait enfoncé sa dague dans la chaire mortifiée de Maril quelques instants auparavant.
Les deux autres, tétanisés devant tant de fureur, ne purent même se mouvoi alors que leurs crânes se brisaient sous les coups terribles du bouclier de Khaos!
La paladine, épuisée par tant de guerre, à genoux devant la tour albionnaise, se questionnait encore sur le sens e tous ces combats. Pourquoi combattre sans sa soeur? Pourquoi avoir formé tant et tant de jeunes guerriers pour qu'ils périssent au combat? Résignée, elle releva la tête pour crier une fois encore son désespoir: "...". Aucun son ne sortit de sa bouche. Un jet de lumière éclaira alors son visage enfin appaisé.